Communications
La Société Archéologique se réunit dans la salle de conférences de l'Hôtel des Sociétés savantes, place Bardineau.
Les communications sont proposées par des personnes invitées et par les membres de la Société. Après avis du conseil d'administration, ces communications peuvent être publiées dans la Revue de la Société.
Les réunions ont lieu ou le samedi à 17h ou le jeudi à 18h.
La diffusion de nos conférences à la fois en présentiel et en ligne (visioconférences par ZOOM) est, autant que la conjoncture le permettra, systématique. Le lien de connexion sera envoyé aux adhérents et sur demande.

Le portail de l'église de Saint-Macaire
Jeudi 22 mai, 17h.
Le portail de l’église de Saint-Macaire.
« Le constat s’impose : ces cent dernières années, le portail sculpté de l’église de Saint-Macaire n’a pas
soulevé l’enthousiasme des savants. Dire que l’édifice avait été l’un des premiers de la Gironde à être
classé monument historique, en 1840…
Mais au XXe siècle, tantôt ignoré, tantôt à peine évoqué dans la littérature, ce petit portail semble avoir
été liquidé comme une œuvre banale, reprenant platement les modèles iconographique et formels des
grands chefs-d’œuvre gothiques.
Circulez, il n’y a rien à voir ? Pas tout à fait. S’il est vrai que ses sculptures sont très endommagées et
un peu sommaires, l’étude de cet ensemble présente de nombreuses raisons d’intérêt et soulève bien
de questionnements.
Nous essayerons d’en faire le tour dans cette conférence. »

Les femmes de Burdigala
La société romaine, très hiérarchisée, réserve une place particulière et très limitée à la femme, même au sein des élites. Les pierres tombales découvertes en grand nombre à Bordeaux, notamment celles de femmes de rang social peu élevé, et les textes connus par ailleurs, sont éloquents. Son statut d’être mineur, même lorsqu’elle bénéficie du statut de citoyenne, définit clairement ce qu’on attend d’elle, la laisse sous l’autorité d’un père, d’un magistrat ou, à défaut, sous tutelle, mais nous fait ignorer totalement sa personnalité et ses aspirations.
La communication sera suivie d'un pot.

Les cuves à pétrole souterraines à Bourg (Gironde), durant la seconde guerre mondiale
samedi 10 mai, place Bardineau, 17h.
Cette conférence s’appuie sur des recherches en archives et des témoignages oraux.
Laissez vous conter l’histoire de ce projet présenté en 1938 par le gouvernement français à la municipalité de Bourg
et dont les travaux de construction débutent en 1939.
En 1940, avec l’arrivée des Allemands, ces derniers fortement intéressés par le projet, demandent à l’entreprise française Saint Rapt et Brice et ses ouvriers bourquais pour la plupart, de poursuivre les travaux initiés par l’état français.
Au total, sept cuves seront réalisées dont la plus grande mesure 70 mètres de long.
La contenance totale est de 14 000 m³ de carburant.
En août 1944, les Allemands, devant la menace des alliés, décident de dynamiter les couvercles des cuves en béton armé rendant le carburant inutilisable.
Les cuves à pétrole aménagées dans d’anciennes carrières de pierre, sous le Parc de la Citadelle, se visitent
depuis le Musée de la Citadelle de Bourg – Souterrains et Calèches.(Musée de France)