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Jean-Pierre Méric (Revue CIV année 2013)

Résumé :

Maisons de ville et de campagne : le discret patrimoine immobilier girondin des comtes de Ségur-Cabanac (1546-1888)
À la veille de la Révolution, la famille noble de Ségur-Cabanac est l’une des plus en vue de Guyenne, et de Bordeaux en particulier. Elle est l’un de ces exemples parfaits de cette noblesse bordelaise des Lumières dans laquelle la distinction entre la robe et l’épée n’a plus guère de pertinence. À leurs belles carrières militaires, répond la charge de lieutenant du maire de Bordeaux occupée et transmise de 1704 à 1771. Cependant, de même que leur histoire est largement tombée dans l’oubli, les résidences habituelles de la famille, autrefois au sein d’un vaste patrimoine foncier en Cernès et en Médoc, se font aujourd’hui discrètes. Certaines ont disparu (à Cabanac, à la barrière de Pessac), d’autres ont été très transformées : à Arsac et à Saint-Estèphe. La plus belle, l’hôtel particulier de la rue du Temple à Bordeaux, acquis en 1770, manifeste l’apogée d’une lignée qui devait s’éteindre en 1848.


Town and country houses : the modest Gironde property heritage of the comtes de Ségur-Cabanac (1546-1888)
On the eve of the Revolution, the noble family of Ségur-Cabanac was one of the most prominent families in the Guyenne and Bordeaux in particular. It was one of those perfect noble Bordeaux families of the Enlightenment for whom separating Bordeaux families of the Enlightenment for whom separating the Nobles of the Robe and the Nobles of the Sword was no longer relevant. In addition to their successful military careers, they assumed the role of lieutenant of the Mayor of Bordeaux from 1704 to 1771. However just as their history was mostly forgotten, their everyday family homes, which had once been part of huge estates in Cernès and in Médoc, seem quite modest today. Some of them have disappeared (in Cabanac and the Barrière de Pessac); others have been transformed (in Arsac and Saint-Estèphe). The most beautiful, the private mansion in the rue du Temple in Bordeaux bought in 1770, illustrates the high point of a lineage that would come to its end in 1848.


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